J’ai le droit de vivre

Dans You Only Live Once (1937), inspiré en partie de l'affaire Bonnie et Clyde, Eddie Taylor est un ancien détenu qui tente de reconstruire sa vie mais se heurte à une société qui ne lui laisse aucune chance. Victime d'un montage judiciaire, il est faussement accusé d'un meurtre et, face à une justice implacable, s'enfuit avec sa femme Joan et leur bébé, emportant avec eux l'espoir fragile d'un nouveau départ.

Condamné à mort puis évadé, Eddie voit sa peur et sa rage se transformer en actes irréversibles : poussé par le désespoir, il devient peu à peu le criminel que l'on prétendait qu'il était. La fuite se mue en errance violente, chaque choix les enfonçant davantage dans une spirale où la compassion se mêle à la tragédie.

Le film trace le portrait d'un amour rongé par la fatalité et d'un homme broyé par des institutions cruelles, offrant une critique sociale puissante et une atmosphère sombre. Entre tension dramatique et fatalisme, cette histoire poignante interroge la rédemption, la justice et le prix à payer lorsqu'une société refuse de pardonner.